Le fort de l’île Sainte-Hélène, à Montréal, est hanté par quelques-uns des 800 soldats qui sont enterrés dans une fosse commune, victimes des tireurs d’élite ennemis. Apparitions, bruits de pas, brume, lumières étranges, voix et objets disparus ont été signalés dans les environs du Fort. Vous n’avez pas peu du paranormal ? Le Fort Hanté de l’île de Sainte-Hélène vous propose une expérience pas comme les autres à l’occasion de votre séjour à Montréal.

Brève histoire du Fort Hanté de Sainte-Hélène

Construit entre 1820 et 1824 par les Britanniques en remplacement de la Citadelle de Montréal, le fort de l’île Sainte-Hélène se trouve au milieu du fleuve Saint-Laurent à Montréal. L’île a été acquise par le gouvernement britannique en 1818 de la baronne Longeuil pour un projet du duc de Wellington, Arthur Wellesley, visant à fortifier Montréal. La partie du fort qui compte l’arsenal a été construite sous la forme d’une enceinte à cinq côtés avec des bâtiments de trois étages. Le cinquième côté faisant face à la rivière était un mur de terre et de maçonnerie. Au bout du mur se trouvait un blockhaus qui donnait sur la rivière. En face de l’entrée de l’arsenal se trouvait une poudrière et, au-delà, une caserne de 250 hommes qui abritait des officiers et des soldats dans une structure à quatre étages. La caserne a brûlé en 1875 après le départ des Britanniques et il ne reste que le dernier étage.

Le fort a servi d’hôpital contre le choléra lors de l’épidémie de 1832. Il est devenu une prison militaire en 1848 pour une courte période. En 1870, les troupes britanniques quittent le Canada et le gouvernement canadien prend la relève. Pendant la Première Guerre mondiale, le fort a servi de dépôt de munitions. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il a servi de camp de prisonniers de guerre, puis de prison militaire. En 1956, le fort est devenu un musée militaire et, de 1960 à 1970, le musée Stewart a été installé dans les bâtiments. Un projet de rénovation et d’amélioration d’une valeur de 7 millions de dollars a été achevé en 2011, qui comprenait des dispositifs modernes de climatisation, de sécurité et de sûreté ainsi qu’une tour de verre extérieure centrale qui abrite un escalier et un système d’ascenseur. Les installations de la tour assurent l’accessibilité aux trois étages de l’ancien bâtiment de l’Arsenal.

Un Fort hanté ?

Il y a beaucoup de rapports sur les fantômes au musée. Des apparitions étranges ont été repérées dans l’ombre. On entend parfois le bruit des bottes fantômes marcher à l’unisson, comme si les soldats marchaient en formation. Des objets ont également disparus et certains visiteurs se plaignent de malaises et d’essoufflement. Ajoutez à cela des brumes mystérieuses, des lumières étranges, des voix désincarnées et l’odeur inexpliquée de fumée… Une préposée à la billetterie, qui a un peu peur de travailler au fort, a laissé entendre qu’il y a au moins un fantôme dont elle est au courant. L’esprit est celui d’un quartier-maître ou d’un cuisinier d’antan, selon la jeune femme. Elle a entendu dire que la zone où se trouvait la cuisine de la caserne est hantée. Les gens ont senti l’odeur d’un feu de bois et entendu le bruit des casseroles qui sonnaient, malgré le fait qu’aucun feu n’est allumé et que la zone n’est plus utilisée comme une cuisine. Le personnel chuchote que le fantôme d’un quartier-maître hante le site.